Se débarrasser du «superflu» ?! Tous ces objets qui encombrent l’espace et l’esprit!

Se débarrasser du «superflu» ?! 

Tous ces objets qui encombrent l’espace et l’esprit!






Avez vous déjà pensé à vous débarrasser de toutes ces choses que vous avez acquises d’une manière ou d’une autre et que vous n’utilisez presque jamais? à vous délester de tous ces trésors précieux que vous gardez cachés loin de tout regard, même du votre?
Vous-êtes vous demandez de leur valeur ou de leur utilité pour vous ou pour les autres ainsi cachés derrière des portes de placards, dans des tiroirs de bureau…?
N’avez vous pas pensez à tout le temps à apprivoiser et à tout l’argent à gagner en vous délestant de toutes ces choses qui encombrent votre espace et votre esprit?
Que d’efforts! Trouvez des choses qu’on pense utiles, puis passez du temps et dépenser de l’argent pour les ranger, les nettoyer, les réparer, les sécuriser… et s’en inquiéter en sus?
Certes, on n’acquiert pas les choses accidentellement. Toutes nos acquisitions sont sensées avoir une raison: elles sont soit liées à une utilité temporaire, à une émotion, soit un espoir que quelque chose de miraculeux se produirait.
Mais à un moment donné, il faut savoir faire de l’ordre dans son espace afin de pouvoir le faire dans son esprit. Ne soyez pas, aux yeux de M. Edgar Morin,  cet animal pour lequel seul le superflu est nécessaire. (Mieux penser maintenant, 2013)

1° Il faut bien réfléchir, avant toute acquisition, sur l’importance de l’objet convoité:

Aura-t-il un impact positif sur mon quotidien du point de vue confort. Ou finira-t-il par devenir un fardeau en apportant son lot de tracasseries régulières: entretien, entreposage, sécurisation…? S’ajoutera-t-il à un autre objet qui a la même utilité et fait le même travail?
Toutes les choses qu’on possède et qui s’inscrivent dans le double emploi ou qui représentent un surplus, peuvent faire l’objet d’un échange ou, pour le grand plaisir d’un ami ou d’un démuni, se transformer en un don.

2° Pour les spécialistes, le danger vient de l’accumulation de gadget à usage unique.

Si vous avez déjà le gadget adéquat, il ne faut pas succomber aux spots publicitaires annonçant la promotion de, soi-disant, nouveaux et meilleurs produits.
Il faut bien réfléchir à deux fois sur l’utilité d’un article de spécialité! Ce que vous possédez déjà fonctionne probablement très bien, alors pourquoi ajouter plus de matériel?
La recherche de bonne affaire déjoue la lucidité et brouille le jugement et on finit par faire des acquisitions. Les démarquages nous interpellent et on décide aveuglement qu’on en a besoin.

3° Faire du shopping?!

Faire du shopping peut s’avérer amusant et il est gratuit. Ça prend, quand même, de son temps et éventuellement de son argent. Touts les articles qu’on ramènent à la maison nécessitent de l’espace et de l’énergie. On croit, à tort, faire une affaire, si l’article acheté n’est voué qu’à rester presque tout le temps placardé.
Qui plus est, faut-il tenir compte du coût par usure ou par l’usage avant toute acquisition.
Le prix d’un article paraîtra dérisoire s’il peut être utilisé à plusieurs reprises. On le sent exorbitant si l’article est d’un usage unique.
En outre, la pléthore d’objets acquis provoque souvent des pertes de temps… dans la recherche éventuelle d’un  objet déterminé et des pertes d’énergie… dans l’entretien.
Le gaspillage d’argent est plus ressenti quand on le dépense pour des articles qui ont une longue durée de vie, mais qui n’ajoutent rien à la qualité de la vie. 
Quoiqu’il en soit, il faut ,tout le temps, avoir présent à l’esprit le proverbe français : « Toutes petites dépenses méritent réflexion« .

4° Comme susmentionné la surabondance de choses inutilisées rend la tâche de les organiser des plus délicates.

Les gros articles ne posent pas de problème. Ils se rangent par la force des choses vu l’espace limité pour pouvoir en accueillir en nombre important.
La complexité de l’organisation concernent toutes ces petites choses ramenées à la maison pour des raisons émotionnelles. S’en débarrasser est toute une montagne à escalader: Les cadeaux d’amis et de parents, les souvenirs de voyages et les œuvres des enfants et leurs jouets d’enfance. On ne pense à s’en délester que lorsqu’ils apportent plus de chagrin que de joie ou que leur entretien devient plus pénible.
M. Peter Ustinov avait dit à juste titre une surabondance de rêves s’accompagne malheureusement d’un nombre croissant de cauchemars. c’est le pire à éviter.

5° Il faut se débarrasser de tout ce qu’on n’utilise pas et surtout tout ce qui n’apporte pas de plaisir à sa vie (tout ce qui ne fait qu’occuper de la place).

Il faut éviter les collections puisqu’elles sont enclines à grandir et partant il devient difficile de s’en séparer.
M. Aristote nous enseignait bien que “La richesse consiste bien plus dans l’usage qu’on en fait que dans la possession. ”

 Il faut s’engager à ne plus accumuler les objets qu’on ne peut pas gérer. Avoir pour objectif d’alléger ses tiroirs et d’obtenir plus d’espace de rangement.

Il faut, de temps en temps, penser à faire le tri dans les espaces de stockage de sa maison et voir l’utilité régulière de tous les objets stockés.
Ce que vous stockez doit apporter plus de qualité dans votre vie sans vous affliger des travaux supplémentaires.
Aérez vos espaces de stockage en limitant vos acquisitions et en vous débarrassant de ce qui peut être, en toute objectivité, de trop.
Possédez et contrôlez ce que vous détenez et ne soyez pas aliéné par ce que vous possédez.

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